Samedi 14 Février 2009

Publié le par BENEDICTE

Mes bien-aimés,


Merveilles de l'amour qui se donne sans rien garder pour lui-même! Je suis Celui qui attend avec patience, dans tous les tabernacles de la terre, les vrais adorateurs.


Soyez tout petits pour Me rencontrer vraiment!


Ne suis-Je pas l'humilité, moi qui vous parle, pour qu'un tout petit morceau de pain devienne mon corps?

Pour qu'un peu de vin devienne le Sang même de Dieu ?

Désirez Me contempler, Me recevoir, Me donner.


Je paverai votre route avec les perles de mes mérites, je donnerai à vos pas traînants la légèreté de la danse, à votre cœur perverti la joie des disciples d'Emmaüs quand ils Me reconnurent à
la fraction du pain.


Mes fidèles bien-aimés, voici que tous vos noms sont inscrits dans mon cœur qui se consume d'amour pour tous ses enfants rachetés.


Ma passion n'est pas achevée: les larmes douloureuses coulent en abondance, mon dos saigne encore sous les coups de fouet, mon peuple souffre de la violence, s'étiole en des prisons froides, mes nourrissons ne sont plus bercés, ne sont plus nourris, car votre indifférence les a tués sans pitié.


Voici que gronde ma juste colère contre ce peuple criminel. Ouvrez vos mains au don de Ma grâce, ouvrez vos yeux clos

à la lumière de mon regard. Je suis le mendiant qu'on repousse rageusement parce qu'on ne voit plus en mes mains, en mon cœur, les traces sanglantes de l'amour divin, de l'amour total.

 Vous du moins, essuyez mes larmes amères, pansez mes blessures si profondes, consolez mon cœur douloureux.


Je Suis l'Amour incarné qu'on foule aux pieds Je Suis le Verbe qu'on bâillonne


Je Suis l'Agneau sans tache immolé sans pitié.


Soyez mes vrais consolateurs!


J'ai soif!

Publié dans feudamoursurlemonde

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