Dimanche 12 août 2001

Publié le par BENEDICTE

Mes enfants bien-aimés,

 

 Le ciel obscur s'entre ouvre petit à petit, laissant pleuvoir, sur le monde endormi, des éclairs fulgurants éclairant les cœurs les plus fermés, les plus endurcis. Des fleurs odorantes recouvrent la terre pour lui communiquer le parfum du Royaume.

Une eau vive chasse la boue encrassant la terre entière et une brise légère s'infiltre dans les demeures hermétiquement closes : parfum du Royaume vivifiant les esprits morts, rebâtissant les murs qui se sont écroulés sous la violence des flots en furie.

 

Moi, le Seigneur votre Dieu, je veille sur mon Peuple et désire le conduire dans les verts pâturages. Il s'est éloigné du Bon Berger pour suivre le chemin le conduisant à la perdition. Mais, chaque jour, je lui révèle ma tendresse, j'ouvre ses oreilles mais surtout son Cœur, aux appels incessants que Je lui adresse inlassablement.

Sais-tu ce que M'a coûté ton rachat ?

 

Peux-tu compter les crachats salissant mon Visage divin, les coups violents arrachant ma peau, les coups de poing boursouflant mon corps, par les épines douloureuses pénétrant en mon front sacré, les clous transperçant mes membres écrasés ?

 

 Tout ce sang jailli de mon être tout entier, a-t'il coulé en vain ?

 

 Toutes les larmes de mes yeux n'essuient-elles pas tes nombreux péchés ?

 

Pourquoi lèves-tu le poing vers Moi, comme le firent mes bourreaux, et ne pleures-tu pas sur tes péchés comme Marie-Madeleine ?

 

 Ce qui Me blesse le plus, vois-tu, c'est ton indifférence. Quand donc te réveilleras-tu ? Quand comprendras-tu la folie de mon amour pour toi ? Tous mes signes, ne les rejette pas ! Il est plus tard que tu ne le croies !

Je suis le Sauveur.

Publié dans feudamoursurlemonde

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