Dimanche 7 Janvier

Mes chers petits amis,

Voyez arriver avec grande majesté le cortège des rois mages qui se dirige vers l'Enfant-Dieu. Au bord du chemin, les curieux se sont précipités, muets d'admiration et d'étonnement.

Les langues vont bon train. Quelle clarté dans leur regard, quelle transparence sur leur visage, quelle sérénité dans leur sourire !

Pauvre est la demeure du Tout-Puissant mais quelle grandeur émane de ce petit enfant qui leur ouvre les bras !

En se prosternant devant Lui, ils oublient la fatigue du chemin, leur corps douloureux et leurs préoccupations.

Ils viennent enfin de découvrir Celui qu'ils cherchaient sans se las­ser. L'Etoile les a conduits vers le Soleil Levant et, en leur Ame, pénètre une foi vive, une espérance ferme et la douceur de l'AMOUR.

Il leur fut pénible de quitter leur coin de ciel pour retourner chez eux.

Pourraient-ils oublier l'accueil cordial de Marie, la limpidité de son regard, la douceur émanant de toute sa personne, le rayonnement de son âme?

Pourraient-ils quitter, sans regret, l'époux attentif et le père exem­plaire dont le silence en disait plus long que les paroles? Quel exem­ple de patience ce Joseph, de délicatesse infinie pour la mére et l'Enfant que le Père lui avait confiés!

Ils laissèrent des trésors au sein du foyer béni mais ils ramenèrent chez eux la perle de grand prix, ce désir très grand d'aimer ce Dieu trois fois Saint qui, en peu de temps, les avait évangélisés par sa fai­blesse.

Les nations marcheront à ta rencontre, petit enfant, elle ôteront le voile de deuil qui les couvre, elle chanteront et danseront de joie, à la suite des bergers et des mages, pour glorifiers le Roi des rois.

JE SUIS L'ANGE DE DIEU